Cour du vivant ! – Transformer les cours d’école

Je participe à un projet fabuleux pour transformer les cours d’écoles.
Pas simplement débitumer ou revégétaliser, mais créer un nouveau territoire, un nouveau vivre ensemble, pour être plus proche de la nature, mais aussi plus apaisé, que chacun trouve sa place selon son besoin du moment, équilibrer et pacifier les rapports entre les enfants…

Selon la démarche d’Adrien Auzeil, qui a créé ce processus participatif, un processus sur les valeurs et les méthodes de la permaculture. Et qui fait ses preuves dans déjà presque une dizaine d’école des Savoie.
>> https://coursduvivant.ekosystem.fr/

Avec le Parc de Bauges, et grâce aux financement européens Leader, 9 écoles vivent ce processus de transformation de leur cour cette année. J’accompagne l’école de Mouxy.
Lire le témoignage d’un enseignante ci-dessous  >>

Je peux vous accompagner vous aussi dans cette démarche.
(Et à « petit budget » : – de 5000 € par an !)

Témoignage d’une enseignante de l’école de Doussard : merci !

« Tout d’abord, ce projet a un véritable impact sur la relation entre les élèves.
Dans la cour, j’observe moins de disputes, moins de violence. Il y a plus de jeux collaboratifs : des constructions avec des planches, avec du sable, des petits chantiers, des séances de bricolage entre camarades, la création de pièces de théâtre… Il y a plus de de dialogue : il faut bien se mettre d’accord pour partager les planches et organiser les travaux. L’utilisation du message-clair va dans ce sens. Certes les enfants nous interpellent pendant les récréations et si besoin, nous réfléchissons ensemble à des solutions.

Ce projet a un impact sur les apprentissages : après une récréation où chacun a pu s’exprimer en jouant à ce qu’il voulait (jeux de course, jeux de construction, discussions avec les copains…) dans des espaces variés et dédiés, les élèves sont plus disposés aux apprentissages. Pour certains élèves en grande difficulté, ce projet leur a permis de trouver une place qui les valorise. Les maîtres-composteurs, les bricoleurs ont plus confiance en eux et se sentent investis.

De mon côté, ma pratique a aussi évolué. Depuis deux ans, je fais classe dehors un mardi sur deux, et c’est un vrai bonheur, pour les élèves comme pour moi. Nous accueillons les surprises avec enthousiasme : rencontre avec un triton alpestre, interview d’un pilote de montgolfière qui atterrit… ! Les séances de maths, d’écriture, de musique, de théâtre, de sciences au bois sont denses. Nous poursuivons le travail commencé en classe dans le bois, et inversement nous poursuivons le travail fait au bois en classe . Quelle richesse incroyable !Cela m’a encouragé à suivre des formations dont j’ai eu connaissance par ton réseau, qui m’ont permis de progresser et de m’épanouir encore davantage dans ma pratique et on y vient, dans ma vie. En effet, je pense que ce projet a tout simplement transformé ma vision des choses et je crois que cela est le plus précieux. Aujourd’hui, je vois l’école, les élèves, mon métier, l’éducation de mes enfants et ma place de citoyenne sous un tout autre angle. Actuellement je m’implique dans un collectif citoyen pour éviter la création d’une zone d’activités à vocation industrielle sur ma commune.
Je ne l’aurais pas fait si je ne n’avais pas vécu tout ce chemin à l’école pendant ces cinq ans ! L’onde portée est très grande et en mouvement ! »

Explorateurs de nature remercie Adrien Auzeil d’avoir créé ce processus Cour du Vivant fabuleux.